Vivre avec l’incontinence

Jeune, actif et incontinent : l'histoire édifiante de Dave

22 Mar, 2009
Jeune, actif et incontinent : l'histoire édifiante de Dave

Jeune, actif et incontinent : l'histoire édifiante de Dave

Par Kelly Burgess

Parfois, il faut continuer à chercher pour trouver des solutions. Dave, un homme de 49 ans résidant au Michigan, l'a découvert quand il a commencé à éprouver des problèmes d'incontinence, il y a plus de 25 ans. Ce n'est qu'après avoir fait connaissance d'un médecin bien informé et compatissant qui a finalement mis le doigt sur son problème que Dave a pu accepter son incontinence et continuer à vivre. Maintenant, il ne laisse jamais l'incontinence s'interposer entre lui et son travail, ses passe-temps ou sa famille.

Problèmes de dos

Dave a subi sa première chirurgie au dos à l'âge d'environ 21 ans. Au cours des deux années suivantes, il a dû être opéré trois fois au bas du dos en raison de douleurs chroniques. Durant les chirurgies, et pendant une partie de son rétablissement, il utilisait un cathéter. Quand l'incontinence a commencé après la première chirurgie, le médecin de Dave en attribué la responsabilité au cathéter, ou possiblement à une infection causée par ce dernier. L'incontinence n'a toutefois pas cessé.

Les chirurgies subséquentes ont aussi nécessité l'utilisation d'un cathéter, et pendant que l'incontinence de Dave s'aggravait, son médecin continuait à dire que le problème provenait d'une irritation causée par le cathéter tout en rassurant Dave qu'elle s'estomperait. Au contraire, l'incontinence a empiré, et Dave est devenu ce qu'il appelle un « surmouillé ». À ce moment-là, il ne savait rien sur l'incontinence, n'était pas au courant de l'existence des sous-vêtements absorbants et était de plus en plus déprimé de cette situation.

« Les médecins croyaient qu'il s'agissait de différentes causes; ils me disaient une chose, puis une autre, et affirmaient que j'allais redevenir comme avant », dit Dave. « J'ai pensé que ça pouvait être lié à la chirurgie, mais quand les médecins ont dit que non, j'ai commencé à me culpabiliser. »

De plus en plus bouleversé par ce qu'il percevait être son incapacité à maîtriser sa vessie, Dave est finalement allé voir un psychologue. Ce psychologue lui a recommandé un urologue. Prenant note des antécédents médicaux de Dave, qui incluaient les chirurgies, l'urologue a effectué des tests pour vérifier la capacité de Dave à reconnaître l'envie d'uriner. Il a ainsi découvert que Dave avait subi durant ses chirurgies une lésion des nerfs qui avait irrévocablement endommagé les nerfs maîtrisant la capacité du corps à reconnaître le besoin d'uriner. Dave était incontinent en raison d'un problème physique qui ne pouvait être corrigé. Il serait incontinent pour le reste de sa vie.

« Même si ce n'était pas de très bonnes nouvelles de recevoir ces résultats, j'ai été réellement soulagé », dit Dave. « Tout ce qui me venait en tête était "Ouf, ce n'est pas ma faute". »

Acceptation et activité

Dès que l'urologue a débranché Dave des fils et des électrodes de l'appareil de test, il a appelé la femme de Dave pour leur expliquer à tous les deux la situation. Dave se souvient de la compassion et de la clarté du médecin, et à quel point cela les a marqués. Selon lui, c'est cette discussion qui les a aidés, sa femme (décédée depuis) et lui, à accepter son incontinence et à la gérer.

En dépit de cette discussion et de leur acceptation mutuelle de la réalité de l'incontinence de Dave, celui-ci a vécu une période durant laquelle il ne voulait rien faire, parce qu'il avait honte de son incontinence. Graduellement, il a commencé à la surmonter, en faisant toujours un peu plus. Puis, il a eu une révélation.

« Un jour, j'ai simplement décidé que je m'en moquais », dit Dave. « C'était comme ça que les choses étaient, et je n'allais pas m'empêcher de vivre pour ça. »

C'est environ à ce moment que Dave a découvert les sous-vêtements jetables Depend®, qu'il utilise depuis. Il se sert maintenant de sous-vêtements jetables et d'une protection, et apporte des articles supplémentaires quand il sort. Même s'il est handicapé en raison de ses problèmes de dos, il reste en forme en faisant de longues promenades. L'exercice l'aide à rester fort pour son travail de serveur à temps partiel dans un établissement de soins pour personnes âgées. Il aime réellement son travail, et dit toujours essayer d'offrir aux résidents « cette petite touche amicale supplémentaire ».

Son ordinateur est une activité qu'il considère autant comme un passe-temps qu'une planche de salut. Il reste en contact avec la communauté Web au moyen de courriels et de messages instantanés. L'ordinateur l'a aidé à accepter encore mieux son incontinence, car c'est par ce moyen qu'il a appris que de nombreuses personnes vivent ce problème.

« Je dirais à toute personne souffrant d'incontinence de ne pas oublier qu'elle n'est pas seule, et qu'elle finira par l'accepter, tout comme moi », dit Dave. « Ce n'est pas parce qu'on souffre d'incontinence qu'il faut arrêter de vivre une belle vie. »

Les conseils de Dave pour la gestion de l'incontinence
  • Pour ceux qui produisent de grandes quantités d'urine, ajoutez un protège-dessous en forme de sablier aux sous-vêtements jetables pour une absorption supplémentaire*.
  • Le degré d'incontinence de chacun est différent, donc essayez plusieurs solutions pour voir ce qui vous convient.
  • N'oubliez pas que personne ne sait que vous portez un produit d'incontinence, donc ne soyez pas mal à l'aise en pensant que tout le monde vous regarde.
  • Apportez un autre pantalon et un sous-vêtement jetable propre pour les rares cas de fuites.

* Remarque du rédacteur : En plus d'une gamme de produits de sous-vêtements et de pare-fuites, DEPEND® offre aussi les protections DEPEND BOOST®, qui sont expressément conçues pour augmenter la protection du sous-vêtement d'incontinence que vous portez. Apprenez-en plus ici.

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